Sébastien Roux travaille avec les ensembles Dedalus, Thymes, Omedoc, 0. Il collabore régulièrement avec Célia Houdart (auteure), Olivier Vadrot (scénographe), DD Dorvillier (chorégraphe), Diane Blondeau (plasticienne), Vincent Menu (graphiste).
Il est diplômé du Master Atiam, formation pluridisciplinaire aux sciences de la musique. Il poursuit actuellement un travail de doctorat autour des notions d’algorithme et d’intention dans l’équipe Analyse des Pratiques Musicales (IRCAM/Collegium Musicae) sous la direction de Clément Canonne.
Il a bénéficié de commandes de Deutschlandradio Kultur, de la WDR, du ZKM, de la RSR, du GRM... Il travaille régulière avec les CNCM. Il a été lauréat de la Villa Médicis hors-les-murs (USA, 2012). Il a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome (2015-2016).

Le projet de thèse s'appuie sur la dialectique qui se se crée entre intention et réception en proposant une approche originale qui identifie trois formes d’intention. L’intention de l’auteur, définie par Paisley Livingston comme une forme d’engagement ferme mais révocable à l’égard d’un plan, qui se traduit ici par la production d’un code. L’intention de l’algorithme : une forme d'engagement irrévocable qui se traduit par un résultat sonore. L’intention de l’auditeur qui regrouperait les notions d’attention et d’interprétation.

La recherche se développera autour de 3 questionnements qui permettraient d’explorer les types d’intention décrits ci-dessus.
Question 1 : Comment conférer une intention à la machine ?
Question 2 : Comment rendre cette intention intelligible à l’écoute ?
Question 3 : Comment mesurer le degré d’attention de l’auditeur envers l’intention de l’algorithme ? Est-ce que la couche de transmission verbale est indispensable pour l’optimiser ?