1722-2022 : Tempérer le clavier
Pour un "Clavier bien tempéré", geste, couleurs, perception et outils numériques
Des centaines d’hypothèses ont été émises sur les systèmes tempérés utilisés pour l'interprétation du Clavier bien tempéré. Dans la perspective d’une interprétation historiquement informée, le projet 1722-2022 : Tempérer le clavier pour un Clavier bien tempéré, geste, couleurs, perception et outils numériques vise à apporter une réflexion interdisciplinaire novatrice s’appuyant sur les sources qui ont pu influencer le compositeur.
2022-2023 marque trois anniversaires pour les musiciennes, musiciens et musicologues : le tricentenaire de la remodélisation du concept d’harmonie par le compositeur Jean-Philippe Rameau dans leTraité de la musique (1722), celui de l’achèvement du premier livre du Clavier bien tempéré de Johann Sebastian Bach (1722), œuvre pilier du patrimoine musical, ainsi que les 25 ans de l’interprétation de la frise de l’autographe de Bach par le mathématicien allemand Andreas Sparschuh (1998).
Durant ces trois siècles, musicologues, musiciennes, musiciens, mathématiciennes, mathématiciens, physiciennes, physiciens, acousticiennes et acousticiens ont avancé des centaines d’hypothèses sur les systèmes tempérés qui permettraient de mieux interpréter le Clavier bien tempéré, sans pour autant être parvenus à un accord sur l’interprétation des douze symboles qui constituent la frise, correspondant aux notes de musique.
1722-2022 : Tempérer le clavier pour un "Clavier bien tempéré," geste, couleurs, perception et outils
Ce projet consiste en un travail collaboratif de recherche interdisciplinaire autour de la perception des couleurs intervallaires dans l'interprétation du Clavier bien tempéré de J. S.Bach, composé de 24 préludes et fugues dans toutes les tonalités. Au travers d’ateliers dans les CRR d’Avignon, Marseille et Paris, de deux journées d’étude et d’un séminaire public à la Fondation Royaumont, le projet" 1722-2022 : Tempérer le clavier pour un Clavier bien tempéré, geste, couleurs, perception et outils numériques", réalisé en partenariat avec de nombreux instituts de recherche et de pratique du spectacle, souhaite apporter un éclairage nouveau sur le lien intime entre la représentation harmonique de ces préludes et fugues et le choix esthétique du système tempéré, permettant ainsi de mettre en valeur la couleur harmonique de chaque pièce.
Le Collegium Musicæ soutient ce projet dans le cadre de l'axe-programme « La construction des savoirs musicaux », notamment l’atelier au CRR de Paris qui aura lieu le 15 février prochain, ainsi que les deux journées d’étude à Royaumont (25 et 26 février 2023) et le séminaire public (25 juin 2023).
Partenaires
- CNSMDP (Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris)
- Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris
- Pôle Supérieur d'enseignement artistique Paris-Boulogne-Billancourt,
- parcours MIMA de la faculté des lettres de Sorbonne Université, Clavecin en France.
Le projet engage la participation active des étudiantes et étudiants participants.
Toutes les informations relatives à ce projet son disponible dans son livret, téléchargeable ce-dessous :